Une nouvelle gestion des eaux pluviales

Les enjeux

L’Agglomération  s’engage sur la gestion durable et intégré à l’urbanisme des eaux pluviales avec un retour à un cycle de l’eau plus naturel.

Les sols existants doivent être au maximum "désimperméablisés", c'est à dire que l'eau de pluie doit pouvoir s'y infiltrer directement on limitera aux seuls besoins techniques les zones imperméables.

Les évènements climatiques extrêmes sont de plus en plus fréquent  et les effets du ruissellement en sont aggravés, il convient de les limiter au maximum.
L’infiltration des eaux vers les nappes phréatiques doit se faire dans la parcelle même des projets d’aménagements. Le débit résiduel de retour des eaux vers le milieu naturel doit être régulé.

Ces points importants permettent :

  • de réduire les risques d’inondation,
  • de limiter les transferts de pollution,
  • de recharger les nappes phréatiques,
  • de favoriser le développement de la biodiversité en milieu urbain,
  • de lutter contre les îlots de chaleur,
  • d’offrir un cadre de vie de qualité aux habitants.

Cette démarche a donc été intégrée dès la conception du projet de requalification des espaces publics de la ZA des Danjons, et se décline par la mise en oeuvre d’actions concrètes actuellement en cours de réalisation.

Gestion des eaux pluviales

La thématique de la gestion des eaux pluviales a été intégrée dans la requalification des espaces publics. Elle est synonyme de valorisation et d’amélioration du cadre de vie ou, en d’autres termes, de développement durable dont le bilan est  une diminution de 20% du volume annuel tombé sur les surfaces imperméabilisées et transféré au réseau pluvial sans augmentation du linéaire de ce dernier.


* Surface active = c’est la surface participant au ruissellement (pour la calculer, il faut affecter la surface réelle d’un coefficient de ruissellement qui est fonction de la nature de la surface
(exemple : voirie=coefficient 0,90 ; espaces verts=coefficient 0.20).
Plus le revêtement est "absorbant" plus le coefficient sera petit et donc plus la surface active sera faible.

 

Au travers d’actions concrètes qui concourent à renforcer la résilience de notre territoire pour lutter contre les effets du changement climatique avec :

  • La prévention et la gestion des inondations par ruissellement des eaux pluviales
  • La préservation et la protection de la ressource en eau et des milieux aquatiques
  • L’adaptation des villes au changement climatique

Pour un coût représentant un peu plus de 12% du coût des travaux de voirie et de réseaux de l’opération :